Première partie :
Du Haut-Karabakh aux Beaux-Arts de Marseille
J’aimerais donner une image plus nette de Charektar, le jour où j’y ai trouvé les quatre dessins. Il y a plus de deux ans maintenant que j’ai traversé ce village abandonné du Haut-Karabakh, à l’automne 2020, et ma mémoire a effacé les détails. J’en avais consigné certains dans mon carnet. Une maison en feu, les reliefs d’un dernier repas sur une table de jardin : pain, chou, tomates, une bouteille de vodka vide et quelques fruits avalés rapidement par les habitants avant d’incendier leur propre maison.
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